Histoire de la Commune

 

La commune au fil des siècles a souvent changé de nom et d'orthographe. Au moyen âge, dès le XIVè siècle, elle se nommait Sanctus Géronclus de Aquis Vivus , puis dans une ordonnance royale du 7 novembre 1487 Saint Girons d'Aiguevives. Sur les cartes du XVIIIè et au XIXè siècle se nommait tout court Saint Giron, sans le S, puis vers 1900 Saint Girons et avait 967 habitants. Enfin elle a retrouvé le 8 septembre 1960, son nom actuel Saint Girons d'Aiguevives. Au recensement de 2006, les Saints Gironnais sont 900. Les villages importants sont Coudurat, les Erits, Brillouet. Cette commune est traversée par de nombreux petits ruisseaux et des sources d'où elle tire une partie de son nom d'origine:

La Fontaine du Bourg qui alimente le lavoir communal; la Fontaine de La Cure qui alimente l'étang communal; la Fontaine de Chataigner qui alimente le lavoir,l'étang et le ruisseau du même nom (lieu ou les frères ARNAUD demandèrent le 25 mars 1824 l'autorisation de construire un moulin à eau) ; la Fontaine de Merlateau qui alimente le lavoir et le ruisseau du même nom ;la Fontaine de Bernadeau ;la Fontaine de Cassard qui alimente le lavoir communal de Coudurat ;la Fontaine du Virou qui alimente les pièces d'eau de cet imposant domaine.

Sa superficie est de 1165 ha. Le Saint Patron est Saint Géronce, martyr à Lectoure(Gers) au IVè siècle. La Foire et la Fête se tenaient le 9 décembre. Depuis 2005, un marché de Noël a lieu le 1er week-end de décembre. Monsieur Yves MEYNARD en a été le Maire pendant 25 ans( 1983-2008). Actuellement le Maire est Monsieur Eric Page. La population légale en vigueur à compter du 1er janvier 2013 est de 977 habitants. 

 

 

Pour la petite et grande histoire communale on relève:  

 

En 1156, un croisé calabrais BERTHOLD, de retour des croisades, se retira au Mont Carmel, dans le périmètre du Virou, ainsi naquit "L'ordre de Notre Dame du Mont Carmel", officialisé par le Pape. Au XIVè siècle, premier sanctuaire de style gothique flamboyant, voûté d'ogives conservées lors de la construction de l'église gardant le chevet ancien et de 1858 à 1861 un clocher nouveau ou l'on installa la vieille cloche de 1608, offerte par Marguerite BIGNON, et la nouvelle cloche de 1000 kg, offerte par la famille DELBOS du Virou.

En 1638, les de GOURGUES donnent le château du Virou aux Moines des CARMES DECHAUSSES, au lieu-dit le Forest. Ceux -ci bâtissent le mur d'enceinte de 97ha de la propriété et établissent leur couvent jusqu'à la Révolution. Vers 1700, un Père apothicaire du couvent de Bordeaux, invente la potion " EAU  des CARMES" avec la Mélisse officinale , dont les plantes médicinales se cultivaient au Virou.

En 1791, le couvent est saisi, vendu Bien National au citoyen Jean DELBOS, riche négociant bordelais, pour 241000 Livres. Les bâtiments furent rasés, remplacés par une jolie chartreuse. Seul restèrent le fameux Mur et les quatres portes mutilées, dont celle dite " Grand  Portail du Montil " , rehaussé des armes des de GOURGUES.

En 1886, dans le Cimetière, on enterra le Curé BLANCHARD, âgé de 94 ans, doyen du clergé Blayais, qui fut curé pendant 61 ans.

A la fin du XIXè siècle, 800 ha de vignes sont cultivés. On recensait une centaine de vignerons avec 18 crus, 3 Bourgeois dont le premier cru bourgeois était le Château Virou. Avec 111 ha sur Saint Girons d'Aiguevives et un peu sur Berson était la plus grande propriété du Pays Blayais.Plus de 80 vignerons produisaient de 2 à 10 tonneaux en vin rouge et blanc. En 1900 on note quelques commerces: un boulanger, trois cafés et six épiciers.

En 1995, Saint Girons d'Aiguevives garde son activité agricole et surtout ses 270 ha de vignes environ avec quelques producteurs dont le Château Virou qui, avec ses 100 ha est toujours parmi les plus importantes propriétés de tout le Pays Blayais.

 

 

 

 

 

 

 

 

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