Le tableau, une oeuvre non signèe représentant Saint Front, évêque de Périgeux ( bien connu pour ouvrir les portes des prisons par le seul pouvoir de ses prières) trouve son origine à l'Ecole Française, à la croisée du XVII ième et XVIII ième siècle.
Le manque de clarté propre aux églises, inspire à un artiste local, un ciel azur et cotonneux, dans le pur style rococo et sans égard du XIXième siècle.
La restauration est entreprise et met à jour une toile sous la toile.
Après transposition de la peinture( retrait chimique et mécanique de tous les repeints), l'équipe de restaurateurs découvre un paysage à l'ambiance cuivrée, de dominante sépia, plus sombre mais plus profond, qu'elle n'aura de cesse de réhabiliter.
Nettoyant, allégeant les vernis, elle révèle ainsi l'auréole, jusqu'alors camouflée par le ciel, et reconstitue dans le détail la crosse de l'évêque représentant une tête de dragon.
Aujourd'hui, ce tableau sans signature, est installé près de l'hôtel.